À toi ma belle-fille.
J’ai besoin que tu comprennes que présentement tu entres dans une phase spéciale qui s’appelle l’adolescence et que se sera autant difficile pour toi que pour moi. On ne se comprend plus, après toutes les années que nous avons passées ensemble. Celles où je t’ai élevé comme ma propre fille. Celles où j’ai pris soin de toi quand tu étais malade. Celles où je me suis préoccupée de ta santé. Celles où j’ai tellement pleuré que t’aimer me faisait mal quand tu nous quittais avec tes petites valises une semaine sur deux. Mais, aujourd’hui, à l’aube de tes 14 ans, toi et moi c’est difficile.
Le simple fait de te parler te met dans un état pas possible. Tu es toujours sur la défensive, comme si tu te sentais agressée. Le simple fait de te poser une question, te fais rougir de colère. J’aimerais que tu comprennes que je ne suis pas ton ennemi, mais que je reste ta belle-mère.
J’ai toujours essayé de respecter ton intimité et tes demandes, mais tu dois comprendre qu’actuellement, je n’ai pas envie de te donner grand-chose. Les relations sont complexes avec ta mère et ton père aussi, je ne suis pas la seule adulte que tu critiques. Et je sais également que je ne suis pas la seule adulte qui essaie de te faire entendre raison ni qui se demande pourquoi tu as tellement changé.
J’ai toujours été très claire dans mes messages à ton égard. Je n’ai jamais vacillé dans mes consignes ou te faire croire quelque chose qui n’existe pas. Tu me dis souvent que je ne suis pas « cool ». Je suis ta belle-mère mon amour, je ne suis pas ton amie.
J’ai beaucoup d’affection pour toi, comme ma propre fille, mais je ne tolèrerai jamais quelque chose de ta part que je n’accepterai de mes propres enfants. Mes valeurs, avec les années, tu les connais. Je trouve difficile que tu n’ailles pas envie de me faire confiance et que tu ne souhaites plus que nous soyons proche. Mais tu dois aussi comprendre que je suis l’autorité dans la maison, tout comme ton père. Et que parfois, je dois te donner des consignes même quand ça ne te tente pas.
J’ai à cœur ton succès, mais j’ai aussi à cœur de me respecter comme personne. Tu dois comprendre que vivre à plusieurs comportent certaines restrictions dans les limites de chacun. Je sais que je ne suis pas à proprement dit ta mère, et je ne le serai jamais, mais je suis une autre personne pour te guider dans la vie et tu pourras toujours compter sur moi.
Pour moi, présentement c’est dur, je ne comprends plus où est passé ton essence qui était tellement joyeuse. Je sais que c’est une phase très difficile pour toi aussi. J’ai à cœur de te comprendre et t’accompagner, mais je ne sais plus comment parce que tu ne le sais pas toi-même. Tu ne comprends plus tes sentiments et tes besoins, alors c’est difficile pour tous les gens qui t’entourent de te comprendre.
J’espère seulement que tu comprennes combien je t’aime et que je serai là pour toi, comme un phare dans la lumière, malgré les intempéries de la vie. Il y aura des hauts et des bas, mais nous seront toujours là, même si parfois j’ai envie de me sauver en courant. Aujourd’hui, tu me déteste peut-être, mais sache que je serai toujours là pour toi.
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La collaboratrice dans l’ombre