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Garder l’esprit de famille, est-ce possible quand tout va mal?

Ben oui, je vis ça comme ça de ce temps-ci et je me questionne beaucoup.

Famille recomposée depuis quelques années, quatre enfants à charge dont deux à lui et deux à moi et aucun en commun. Une éducation différente, des mères et des pères différents. Je ne sais plus tellement où me positionner. Ni où est ma place. Ni si j’ai envie de trouver et faire ma place.

Je me demande si je suis une bonne belle-mère parce que je ne sens pas que nous sommes une famille. J’aimerais beaucoup le ressentir et mais à la place je ressens de culpabilité. Genre beaucoup de culpabilité. Ça me ronge chaque matin, chaque midi, chaque soir quand je regarde mon conjoint avec ses enfants.

Je me sens coupable quand je me compare à d’autres belles-mères, à celles qui aiment leurs beaux-enfants comme si c’étaient les leurs. Mais pourquoi moi je n’y arrive pas? Pourquoi je ne peux pas être comme mon amie Sophie, qui elle, se donne corps et âme pour Milan et Abygaëlle? Pourquoi je ne peux pas être comme Sandrine qui s’investit dans le hockey autant que la maman et le papa de Marc-Olivier et Simon?

Quand j’ose dire : « Moi je ne le ressens pas comme ça. Ce ne sont pas les miens et ne le seront pas non plus. » Je me fais juger et le regard des gens changent tout de suite. Comme si j’étais devenue la pire humaine du monde. J’exagère à peine. Ça commence à devenir très lourd, parce que moi non plus je ne me sens pas normale. Mais qu’est-ce que la normalité de toute façon?

Ma réalité c’est ça. Je ne sens pas que nous sommes une famille. J’ai l’impression que nous sommes deux clans. Mon conjoint et ses enfants d’un côté et moi et mes enfants de l’autre parce que nous n’arrivons pas à trouver une entente sur l’éducation de nos enfants, entre autres. Parce que je n’arrive pas à sentir que nous faisons partie de leur clan.

Nous avons très peu de temps pour nous entre les cours, nos travails, la maison et le changement de garde. Quand nous n’avons pas les enfants, tout va pour le mieux. Je retrouve l’homme dont je suis tombée amoureuse. Je traverserais mers et mondes pour lui. Sauf que. Sauf que je dois être réaliste. Je ne sens pas capable de vivre ça sur le long terme. Je ne peux pas accepter de vivre 80% en difficulté relationnelle avec mon conjoint, c’est plus fort que moi. Je refuse d’accepter que ses enfants aient raison de notre couple, parce que pour moi, c’est innacceptable.

J’ai besoin de me faire comprendre, mais je ne suis pas claire non plus dans ce que je ressens. Je sais que je ne me sens pas bien, mais comment est-ce que je peux faire part de ça à mon conjoint, sans le blesser? Je me connais, j’ai tellement encaissé sans dire un mot que si je parle maintenant, je vais exploser. Mon verre est plein.

Je crains sa réaction, crains de lui faire mal au plus profond de son âme, parce que son ex conjointe l’a quitté pour la même raison. Je m’étais dit que je réussirais là où elle avait échoué. Force est d’admettre que je ne suis pas meilleure qu’elle, qu’elle avait ses limites comme j’ai les miennes. Je comprends maintenant pourquoi elle était partie. Reste que je me sens comme si je n’étais pas normale.

Être une famille, est-ce possible? Est-ce que je peux ressentir ce que je ressens présentement, est-ce légitime? Suis-je une mauvaise personne? Je me sens envahie par des émotions négatives chaque fois que nos enfants franchissent la porte de la maison et que nos familles respectives se mélangent.

Je suis bien seule avec mon conjoint ou seule avec mes enfants, mais je ne ressens pas le besoin d’être en gang, que nous soyons les 6. Je me sens tellement poche. Mais en même temps, on ne peut pas forcer nos sentiments non?

Je sais très bien que cela part de moi, les enfants ne sont pas en cause. À vrai dire, les enfants je les aimes comme une tante qui aimerait sa nièce, mais sans plus. Je ressens un vide immense à l’intérieur de moi, un grand gouffre qui s’ouvre jour après jour.

Mois après mois.

Année après année.

Je ne quitterai pas mon conjoint, je l’aime. Mais je sais très bien que j’ai hâte que les enfants nous quittent. Je compte les jours, les mois, les années. Pour qu’enfin on se retrouve seuls, que tous les deux. J’espère même parfois qu’ils décident de cesser la garde partagée pour aller vivre chez maman. J’ai tellement honte juste d’y repenser, mais je n’arrive pas à les taire. Je ne peux surtout pas partager cela à mon conjoint.

Je sais que je suis une mauvaise personne, je sais que je ne mérite peut-être même pas d’avoir mes propres enfants. Mais, je souffre. Je souffre de faire souffrir les gens que j’aime autour de moi, mais je ne sais pas quelle solution trouver dans cette situation.

Je ne suis pas claire dans mes sentiments, mais je sais que j’ai tellement mal.

Suis-je la seule à ressentir cette dualité qui m’habite?

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La collaboratrice dans l’ombre

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